Actualité générale

 1° soirée 2014 des Veilleurs


Mardi 08 avril 2014 à 21h

à AUCH, sur les escaliers d'Etigny

(ou devant la salle des Cordeliers
en cas de pluie)

Les veilleurs gersois vous invitent à les rejoindre pour une réflexion autour du thème
"Culture  &Démocratie".
Soyons nombreux à venir veiller pour la Famille    



 +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
 
 
 
 
 

à AUCH, 3° soirée des Veilleurs

Vendredi 25 octobre 2013 à 21h

sur les escaliers d'Etigny

(ou devant la salle des Cordeliers
en cas de pluie)

Les veilleurs gersois vous invitent à les rejoindre pour une réflexion autour de la relation à l'autre dans la non-violence.


Né du mouvement d'opposition à l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe et de la répression qu'il a suscité, les veilleurs continuent à être présent pacifiquement dans l'espace public pour réfléchir sur la famille, la société et l'homme. Déclamant des textes de Victor Hugo, Antonio Gramsci ou Martin Luther King et chantant L'Espérance, ils veulent chercher comment remettre concrètement l'homme au centre de la politique.
La loi doit-elle servir les désirs, tout permettre, ou au contraire protéger le plus faible ? Comment faire pour que la dignité de toute personne humaine soit toujours respectée dans notre société ? Telles sont les questions auxquelles réfléchissent les veilleurs, qui pensent que le chemin vers une société plus juste passe d'abord par une véritable conversion intérieure de chacun, dans son quotidien.
            Les veilleurs  veulent envoyer un message à la société et à ceux qui nous gouvernent : Nous avons quelque chose à dire et rien ne nous fera taire : L'Espérance est un trésor. Nous multiplierons les actions non-violentes pour réaffirmer l'égale dignité de chacun, en particulier des plus faibles, des sans-voix. Nous vous invitons à venir nous rejoindre vendredi 25 octobre à Auch, sur les escaliers des allées d'Etigny, à 21h. Venez avec ce que vous êtes : votre instrument si vous êtes musicien, un poème si vous aimez la poésie... et n'hésitez pas à demander d'intervenir sur un sujet que vous connaissez bien.

---------------------------------


Soirée "Veilleurs pour la famille"


mardi 17 septembre 2013 , à 21 H,

place de la Libération à Auch.
 



Être Veilleur, c'est offrir quelques heures pour redécouvrir le sens de la vie, de la société et la réalité de la personne humaine grâce à la redécouverte de l'histoire de France, de sa littérature, de la philosophie, grâce à la musique et à des témoignages.

Veiller, c'est aussi mettre sa vie, son quotidien, sa volonté au service du bien commun, reconnaître que nous sommes des êtres de relation.

Veiller, c'est s'efforcer d'être un homme ou une femme de conscience, d’appeler le bien et le mal par leurs noms, de préférer la vérité au mensonge, la beauté à la laideur, la justice à l'iniquité, la paix à l'affrontement.
Une veillée n'est pas une manifestation : drapeaux et banderoles sont à bannir. Vous pourrez en revanche apporter des bougies et les textes, citations ou contributions que vous souhaitez partager. 

***
A PROPOS DU DÉBAT SUR LE MARIAGE POUR TOUS :


"Ce qu'est l'homosexualité"


 Philippe Ariño Essayiste, enseignant (qui affiche son homosexualité) “Ce qu’est l’homosexualité”
  1. On ferait une erreur en dissertant sur le “mariage homosexuel” sans tenter de savoir ce qu’est l’homosexualité. Je fais des conférences pour l’expliquer et rares sont les questions sur le mariage après mon intervention. L’homosexualité, c’est avant tout un désir. Ce désir est une donnée physiologique qui s’impose à l’individu sans qu’il l’ait a priori choisie. Passager chez beaucoup, il peut se révéler durable chez d’autres,
     sans abolir pour autant la seule distinction fondatrice de la vie humaine : la différence des sexes. Le monde ne se divise pas, comme on voudrait nous le faire croire, entre “les homos” d’un côté et “les hétéros” de l’autre, il ne se partage qu’entre hommes et femmes. Le désir homosexuel est plus sincère que vrai, parce qu’il a fui le réel et son roc : la différence des sexes sans laquelle nous n’existerions pas.  Ce n’est pas un désir stable, ni libre. Il apparaît toujours dans des contextes humains où le fantasme et la pulsion ont pris le pas sur la réalité. C’est pourquoi il a du mal à s’incarner paisiblement dans une relation durable. Il ne suffit pas d’accoler le mot “amour” à tout type de relation pour la rendre solide et incontestable. Quand je vois comment les  couples homosexuels que je connais ont du mal à durer, et à durer dans la joie, j’ai des raisons de croire que le désir homosexuel est un amour plus limité, moins comblant que le désir entre un homme et une femme. Ce désir dit un inachèvement. Freud a décrit l’homosexualité comme un “arrêt dans le développement psychosexuel” d’un individu. Ce n’est pas une maladie, ce
     n’est pas une tare, c’est plutôt une blessure.  Beaucoup de personnes homosexuelles décrivent l’homosexualité comme une cicatrice, une fêlure. Et une blessure, ça ne définit pas une personne dans son entier. Que penser maintenant du mariage entre personnes de même sexe ? Là aussi,  prenons les choses à l’endroit. Le mariage construit le lien entre nature et  désir. Il induit la filiation biologique. Or la structure conjugale  homosexuelle ne la permet pas. Quant à la famille homoparentale, il s’agit  là aussi d’une fiction. Le couple homosexuel n’est pas procréatif et ne  fondera jamais une famille naturelle. De peur de paraître “homophobes”, les  responsables politiques qui s’opposent à ce projet n’osent pas rappeler cette réalité. Ils se rabattent sur la conséquence de cette loi, l’adoption. Ce n’est pas un mauvais argument en soi mais c’est une réponse par défaut.  Ils ne parlent pas des limites du couple homosexuel, du caractère non  procréatif de la conjugalité homosexuelle, de la nature du désir homosexuel. Une loi ne changerait rien à ces réalités ! L’autorisation à “se marier”  n’apportera pas plus d’amour dans les couples homosexuels qu’avant. En  revanche, les vrais drames, les vraies blessures, nous les verrons  socialement sur la durée.
     Une société qui déforme certaines réalités humaines, comme la famille, l’amour, l’arrivée au monde, à travers des lois inutiles, inadaptées et non  conformes au réel, s’apprête à accueillir les yeux fermés des formes  inédites de névroses et de violences. Ceux qui sont censés bénéficier de  cette loi – les personnes homosexuelles et les enfants –en seront d’ailleurs  les premières victimes. L’enfant n’est pas reconnu en tant que personne mais  réclamé en tant que droit. Et l’on enrôle les homosexuels dans une course  aux droits dont ils ne veulent pas pour promouvoir une idéologie libertaire  dangereuse : affranchir l’humanité de ses limites corporelles, des limites de l’engendrement relève de l’utopie. Seul le réel apaise et pacifie.
    Philippe Ariño vient de publier l’Homosexualité en vérité (Frédéric Aimard Éditeur). 20 novembre 2012

 ***

MESSAGE AUX JEUNES

 Tribune de Libération  du 4/12/12 :
 "Mariage pour tous, justice nulle part "



Lettre ouverte aux Parlementaires français

"Nous avons moins de trente ans. C’est nous qui hériterons de l’avenir que vous préparez aujourd’hui. Or vous serez bientôt conduits à vous prononcer sur l’évolution du mariage, et votre décision comptera pour dessiner cet avenir ; aussi avons-nous notre mot à dire.
Vous pensez peut-être que l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe n’est pas d’une grande importance, et que d’autres sujets sérieux pourraient nous préoccuper. Nous sommes nés dans un monde en crise, et cette crise devrait être l’unique sujet d’inquiétude de notre génération. Mais nous pensons justement que la question du mariage en est l’un des aspects majeurs. C’est cette inquiétude qui nous pousse à parler aujourd’hui, et elle seule : nous refusons une réforme qui ne pourra qu’aggraver la précarité des équilibres sociaux, et dont les plus jeunes seront les premières victimes.
Toutes les formes de la crise que nous traversons sont le résultat d’une même rupture. Au nom du progrès et de la consommation conquérante, l’individualisme de nos sociétés occidentales a partout produit l’affaiblissement des repères fondamentaux. Il y a trente ans, dans le monde de l’économie, appeler à la mesure dans la consommation ou au respect de la nature vous valait d’être considéré comme un rétrograde ou un marginal. Aujourd’hui, c’est une nouvelle forme de dérégulation qui s’annonce, cette fois-ci en matière de droit de la famille : une petite minorité, munie des armes classiques du lobbying politique et médiatique, martèle que la structure ancestrale de la famille, fondée sur l’alliance complémentaire d’un homme et d’une femme, doit être dépassée. Elle exige, sous prétexte de « progressisme », qu’on adapte la définition de la famille à la mesure de son désir, qu’elle prétend, à tort, partagé par toutes les personnes homosexuelles. Et qu’on lui cède, sans discussion, des enfants adoptés, ou fabriqués pour l’occasion s’il venait à en manquer.
Les voix qui alertent ne manquent pas. Des juristes, qui appellent à la prudence avant de bouleverser le socle même du droit de la famille et de la filiation. Des associations d’enfants adoptés, qui, avec les psychologues et les pédopsychiatres, s’inquiètent des conséquences sur les enfants. Des psychanalystes, qui rappellent combien la différence des sexes est nécessaire à la construction des personnalités et des sociétés. Tout cela est balayé d’un revers de main : ceux qui doutent de cette réforme sont taxés en bloc de passéisme. Et pourtant, les rétrogrades ne sont pas où l’on croit : au nom des vieilles revendications d’une idéologie dépassée, certains voudraient refuser un débat nécessaire, et écarter ces voix qui pointent le risque pour les générations futures – pour notre avenir ! Mais comment accepter que le principe de précaution s’applique pour la défense de l’environnement, et non lorsqu’il s’agit de nos enfants ?
Nous ne parlons au nom d’aucun conservatisme, d’aucune haine. Nous serons les premiers à le rappeler, toute personne doit être absolument respectée dans sa dignité ; et nous espérons que notre jeunesse saura toujours se révolter contre le mépris, l’intolérance et la discrimination. L’injustice est scandaleuse quand elle touche les personnes homosexuelles ; mais elle ne l’est pas moins quand elle atteint les enfants. Affirmer que la société doit offrir à chaque jeune, autant qu’il est possible, de grandir avec un père et une mère ; que  c’est le bien des plus petits qui doit être notre première préoccupation ; que le droit ne peut réinventer les liens de filiation pour satisfaire le désir des adultes – rien de tout cela n’est homophobe !
Nous voulons parler pour les plus vulnérables d’entre nous. Les jeunes, dans notre pays, sont touchés de plein fouet par la précarité ; comme partout, quand la crise frappe, c’est vers leur famille qu’ils se tournent. Dans les années d’épreuve qui s’annoncent pour notre génération, dans l’instabilité du monde qui vient, nous aurons plus que jamais besoin de la stabilité des repères familiaux. Le bouleversement que susciteraient ces filiations artificielles, séparées de la complémentarité des sexes, fragiliserait définitivement la structure la plus nécessaire. Le mariage pour tous, c’est, en fin de compte, la famille pour personne. C’est le législateur qui fuit son rôle, parce qu’il abandonne, au nom d’un faux progrès, la norme et le bien communs. C’est la République qui perd du terrain, au profit de l’individualisme consumériste et du communautarisme identitaire. Et quand le terrain perdu est celui de la famille, alors, le perdant, c’est l’enfant. Nous ne pouvons prendre ce risque ; nous comptons sur vous !"


 ***

C'était alors le début de la

création du PACS IL Y A 14 ANS ...


Elisabeth Guigou, alors ministre du gouvernement Jospin, lors du débat sur le PACS le 3 novembre 1998, avait prononcé ce discours qui mérite encore aujourd'hui toute notre attention. Il met notamment en avant la distinction essentielle qui existe entre famille et contrat. Des arguments à méditer à l'heure du projet de loi pour le mariage pour tous.




"Aujourd’hui (...) le Gouvernement soutient la proposition de loi sur le pacte civil de solidarité qui permet à deux personnes d’organiser leur vie commune dans la clarté et la dignité. (…) Pourquoi avoir dissocié le pacte de la famille ? Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre. C’est aussi la promesse et la venue de l’enfant, lequel nous inscrit dans une histoire qui n’a pas commencé avec nous et ne se terminera pas avec nous. (…) Nous reconnaissons, sans discrimination aucune, une même valeur à l’engagement de ces deux personnes, hétérosexuelles ou homosexuelles. Il fallait trouver une formule qui traduise cet engagement et le gratifie de nouveaux droits. Mais il fallait aussi bien marquer qu’au regard de l’enfant, couples homosexuels et hétérosexuels sont dans des situations différentes. La non-discrimination n’est pas l’indifférenciation. Le domaine dans lequel la différence entre hommes et femmes est fondatrice, et d’ailleurs constitutive de l’humanité, c’est bien celui de la filiation. Voilà pourquoi le PACS ne légifère pas sur l’enfant et la famille. Voilà pourquoi le pacte concerne le couple et lui seul. Les opposants au PACS prétendent que celui-ci serait dangereux pour le mariage. Mais ce n’est pas le PACS qui est dangereux pour le mariage ! Celui-ci est en effet confronté depuis longtemps déjà aux évolutions de la société : crainte de s’engager pour la vie, peur d’évoluer différemment de l’autre, indépendance financière de plus en plus tardive, acceptation sociale de la cohabitation, volonté de ne pas faire sienne la famille de l’autre… mais malgré ces difficultés le mariage reste un idéal et a de beaux jours devant lui. (…) Le pacte civil de solidarité serait en deuxième lieu dangereux pour la famille et pour la société ! Mais le choix a été fait de dissocier pacte et famille car lorsqu’on légifère sur la famille, on légifère aussi forcément sur l’enfant. (…) En troisième lieu, certains s’inquiètent de ce que l’enfant serait oublié. Notre société ne protège pas assez l’enfant et en même temps qu’elle proclame l’enfant roi, elle le soumet trop souvent au seul désir de l’adulte. Un enfant a droit à un père et une mère, quel que soit le statut juridique du couple de ses parents. D’ailleurs aujourd’hui, la situation de l’enfant légitime qui vit avec ses deux parents est plus proche de la situation de l’enfant naturel qui vit lui aussi avec ses deux parents que de celle de l’enfant légitime de deux parents divorcés ou séparés. Enfin, certains ajoutent encore une menace : le pacte ne serait qu’une première étape vers le droit à la filiation pour les couples homosexuels ! Ceux qui le prétendent n’engagent qu’eux-mêmes. Le Gouvernement a, quant à lui, voulu que le pacte ne concerne pas la famille. Il n’aura donc pas d’effet sur la filiation. Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant. Un couple, hétérosexuel ou homosexuel, n’a pas de droit à avoir un enfant en-dehors de la procréation naturelle. Les lois récentes sur la procréation médicalement assistée ont tracé les limites du droit à l’enfant comme source de bonheur individuel en indiquant que les procréations médicalement assistées ont pour but de remédier à l’infertilité pathologique d’un couple composé d’un homme et d’une femme. Elles n’ont pas pour but de permettre des procréations de convenance sur la base d’un hypothétique droit à l’enfant. Je reconnais que des homosexuels doivent continuer à s’occuper des enfants qu’ils ont eus même s’ils vivent ensuite avec un ou une compagne du même sexe, car la paternité ou la maternité confère des obligations qui ne peuvent cesser. Or c’est une chose de maintenir un lien de parenté déjà constitué entre parents et enfants, c’en est une toute autre de permettre, en vertu de la loi, l’établissement d’un lien ex nihilo entre un enfant et deux adultes homosexuels. Dans le premier cas, il s’agit d’une solution conforme à l’intérêt de l’enfant qui a le droit de conserver son père et sa mère lorsque ses parents se séparent. Dans le second, il s’agirait de créer de toutes pièces, par le droit, une mauvaise solution. Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir, la différence entre les sexes. 
Cette différence est constitutive de l’identité de l’enfant. Je soutiens comme de nombreux psychanalystes et psychiatres qu’un enfant a besoin d’avoir face à lui, pendant sa croissance, un modèle de l’altérité sexuelle. Un enfant adopté, déjà privé de sa famille d’origine, a d’autant plus besoin de stabilité sans que l’on crée pour lui, en vertu de la loi, une difficulté supplémentaire liée à son milieu d’adoption. Mon refus de l’adoption pour des couples homosexuels est fondé sur l’intérêt de l’enfant et sur ses droits à avoir un milieu familial où il puisse épanouir sa personnalité. C’est ce point de vue que je prends en considération, et non le point de vue des couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels. Je n’ignore pas les procès d’intention sur un éventuel « après » de cette proposition de loi qui préparerait des évolutions plus fondamentales de notre droit. Ce texte serait « une valise à double fond ». Je m’élève avec la plus grande énergie contre de telles insinuations. Ce vocabulaire de contrebande, qui fait croire que ce texte cacherait autre chose et que vos rapporteurs et le Gouvernement exerceraient une fraude à la loi, est inacceptable. Bien au contraire, le débat que nous allons avoir doit être conduit en toute clarté et je souhaite y contribuer."


 ***

 uN BRUIT QUI COURT SUR VOS 

MESSAGERIE ET QUI EST TOTALEMENT 

FAUX !
 
VOICI l’information !

"Pour information, si cela vous intéresse de manifester votre désapprobation au mariage gay, voila ce que proposent les internautes. La lettre de François HOLLANDE expliquant la proposition de loi sur le mariage gay arrivera prochainement dans nos boîtes.
 Cette lettre doit être renvoyée sans l'ouvrir : 16 860 685 enveloppes qui lui reviennent, ça fait désordre ! La procédure est simple : Retour à l'expéditeur
  Ne pas ouvrir le courrier Inscrire en toutes lettres : RETOUR à L'EXPEDITEUR3/ Déposez votre lettre, sans affranchissement supplémentaire, à la poste qui se chargera de la retourner à l'envoyeur
 Pour un franc succès, faites passer le message autour de vous, par téléphone, e-mail, internet, etc. Inutile de motiver votre renvoi, IL comprendra...CECI EST FAUX ET N'ARRIVERA PAS !"

Notre recommandation ! Prenez du recul sur les informations qui passent de boite mel en boite mel et dont on ne connais jamais l'initiateur de l'information : nous lisons trop souvent trop vite, sans prendre de recul et envoyons à tout notre carnet d'adresse des informations soit totalement inventées, soit transformées, soit truquées (photos) . Parfois des informations qui peuvent relancer l'animosité sur des sujets divers (immigrations, infos émanant de l'administration, vote des étrangers, produits Hallals, destructions d’Église, création de mosquée, et tout le reste....) Internet est un outil merveilleux de contre-information surtout quand la presse ne fait plus son travail, mais aussi un outil très dangereux de désinformation. Une règle, prendre du recul, se renseigner sur le site Hoaxbuster, rechercher sur internet et ne transmettre que lorsque vous faîtes vôtre l'information qu'un tiers vous communique et dont vous validez l'information. Envoyez une information qu'on ne vérifie pas peut se retourner contre  vous même auprès de votre famille, amis, collaborateurs....et peut mettre en avant votre crédulité. On peut arriver de se faire piéger même en étant vigilant mais soyons alors plus vigilant encore !



***
 POLITIQUE

Auditions sur le mariage pour tous : une méthode contestée

Natalia Trouiller - publié le 23/11/2012
Les associations opposées au projet de loi sur le « mariage pour tous » contestent la méthode du rapporteur du projet, qui les auditionne à part.
Erwann Binet, rapporteur PS du projet de loi sur le mariage pour tous. ©ERIC FEFERBERG / AFP
Ce jeudi, à l'Assemblée nationale, se déroulaient en commission des lois les premières auditions des différentes associations autour du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Le programme de la journée, disponible ici, scindait la journée en deux : une matinée consacrée à une table ronde de juristes, ouverte à la presse, et l'après-midi consacrée aux auditions de la Commission des lois, avec l'intervention de dix représentants d'associations ou de fédérations d'associations.
Première surprise : la table ronde du matin, intitulée « L'approche juridique » est composée exclusivement de juristes favorables au projet de loi : Daniel Borillo, juriste et militant de longue date, qui souhaite faire disparaître la mention du sexe de tous les documents d'identité car, dit-il, « l’assignation obligatoire à l’un de deux sexes est, pour moi, plus grave que le mot «race» ». Laurence Brunet, juriste pour qui l'ouverture de l'insémination avec donneur pour les couples de femmes doit être légalisée. Robert Wintemute, avocat anglais qui avait attaqué la Grande-Bretagnedevant la Cour européenne des droits de l'homme pour faire tomber la séparation entre union civile homosexuelle et mariage. Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a écrit un livre pour promouvoir le mariage pour tous. Et Caroline Mecary, militante à Europe Ecologie-Les Verts, avocate de la cause LGBT (Lesbiennes-Gays-Bi-Trans). Interrogé sur ce choix, Erwann Binet, le rapporteur PS du projet de loi, assume : « Ce n'était pas prévu, mais finalement c'est mieux de séparer les pour et les contre. J'ai demandé à Caroline Mecary de me donner des noms de juristes contre ce projet de loi, elle m'en a donné deux, qui n'étaient pas libres ». N'est-ce pas curieux de demander à une militante de choisir ses contradicteurs ? « Pas du tout. Moi je n'en connais pas, des juristes contre. Je n'allais pas prendre l'annuaire et appeler trente-six juristes, leur demander leur opinion, etc. D'autant que les pour, ils ont pu s'exprimer, ils ont eu leur table ronde eux aussi. »
Vérification faite, il y a eu deux autres tables rondes. La première date du 8 novembre, elle est intitulée « L'approche des sociologues »et elle était composée de Irène Théry, sociologue militant pour le projet de loi, Martine Gross, présidente d'honneur de l'Association des parents gays et lesbiens et Virginie Descouture, sociologue auteur de Les mères lesbienneschez PUF. La seconde, le 15 novembre, réunissait les psychanalystes et pédopsychiatres Elisabeth Roudinesco (pour), Serge Hefez (pour), Susann Heenen-Wolff (pour), Stéphane Nadaud (pour), Pierre Lévy-Soussan (contre), Jean-Pierre Winter (contre) et Christian Flavigny (contre). Ce débat, retransmis sur le site de l'Assemblée nationale, ne figurait pas au feuilleton (agenda donné à tous les parlementaires) des députés. Et hormis les trois pédopsychiatres opposés au projet de loi, en infériorité numérique dans leur table ronde, les trois débats pour la presse organisés jusque-là ont donc bien été organisés avec des militants favorables. Et ce n'est pas fini : jeudi prochain, les représentants des associations LGBT françaises seront reçus, ainsi que des membres d'associations LGBT européennes, « parce qu'en France, on ne se rend pas forcément compte de ce qui se passe dans les pays où le mariage pour les couples de même sexe existe », justifie Erwann Binet. Ces deux tables rondes pro-mariage pour tous, d'une durée totale de 4 heures, seront suivies de deux heures pour... l'ensemble des responsables des cultes en France. Le 13 décembre : « L'approche des philosophes et des ethnologues », dont la composition est en cours. Le 20 décembre, table ronde d'une longueur exceptionnelle de trois heures : « L'approche des familles homoparentales ». Total : 5 tables rondes favorables, une mixte avec infériorité numérique des contre, une dont on ignore le contenu, et une opposée, celle des religieux, ce qui donne l'impression que la seule opposition vient d'eux.
Seconde surprise : l'absence de plusieurs poids lourds des associations concernées dans la liste des auditions. Pas de Familles de France, une association qui représente à elle seule plus de 60.000 familles, ni de Confédération nationale des Associations familiales catholiques (25.000 familles). Du côté de la défense de l'enfant ni l'Appel des professionnels de l'enfance ni Alliance Vita. Contactés, ces quatre mouvements sont unanimes : ils ont tous demandé à être reçus par la Commission, et tous se le sont vu refuser. A la place, ils ont été ou seront reçus en privé par Erwann Binet et sa collègue Corinne Narassiguin, porte-parole du groupe socialiste sur ce texte. A tous, le rapporteur a demandé de produire un texte qui sera mis en annexe à son rapport. A Familles de France, on ne décolère pas. « Nous demandons à être auditionnés dans les mêmes conditions que les autres. Et puisque l'inter-LGBT a été reçue par le président de la République en extrême urgence suite à sa déclaration sur la liberté de conscience, nous exigeons nous aussi d'être reçus aussi vite ». Sans succès pour l'instant.
A la Confédération syndicale des familles, qui revendique 35.000 adhérents, invitée à donner son point de vue, on se félicite du choix qui semble avoir été fait de privilégier l'audition de mouvements favorables au projet de loi. « On est pour le projet, on a d'ailleurs dans notre confédération une asso de familles monoparentales, on a été invités sans le demander et on a vu qu'il n'y avait que des associations comme nous, laïques et pour le projet, on s'est dit que c'était une bonne chose », explique Patricia Augustin, secrétaire générale adjointe. « Nous avons aussi été invités sans que nous l'ayons sollicité », raconte de son côté Jean-Marie Bonnemayre, président du Conseil national des associations familiales laïques. « Et nous en sommes très heureux, d'autant plus que nous avons une position progressiste depuis des années, et que nous sommes tout à fait pour cette loi parce que nous ne pensons pas du tout que la famille soit la cellule de base de la société ».
Parmi les associations auditionnées hier, rares étaient donc celles opposées au projet de loi. Si ce n'est la plus importante : l'UNAF, Union nationale des associations familiales, la plus grosse structure française d'associations de familles (714.000 familles). Après un débat entre toutes ses composantes, l'UNAF a tranché : la majorité s'est prononcée contre le projet. Dans son intervention, son président François Fondard a posé de nombreuses questions très précises sur les conséquences juridiques de la modification de nombreux articles de loi, et s'est dit au passage « choqué de ce que la possibilité de l'union civile ait été écartée par gouvernement au motif que les associations familiales l'auraient rejeté. C'est exactement le contraire qui s'est passé : la création d'une véritable union civile est au cœur de la revendication de l'UNAF ». Erwann Binet assume pourtant le fait d'avoir donné aux trois associations favorables à son projet alors qu'elle sont incluses au sein de l'UNAF - Confédération syndicale des familles (27.000 adhérents), Conseil national des associations familiales laïques (22.700 adhérents) et Union des familles laïques (2.584 adhérents) - le même temps de parole qu'à l'UNAF. L'association La Voix de l'Enfant, également contre, était auditionnée en même temps que Enfance et partage, plutôt favorable. On ignore ce que l'Ordre des avocats de Paris et le Conseil national des barreaux ont dit à la commission, puisqu'il n'y a pas eu de retransmission vidéo. « Question d'horaire », explique le rapporteur.
Quant aux associations d'adoptants et d'adoptés, divisées sur la question, elles étaient quatre à être entendues en une seule heure, à la toute fin de journée. « Je suis obligé de faire un choix car le programme des auditions est surchargé », justifie Erwann Binet. « Le rapporteur entend qui il veut. Je cherche à laisser s'exprimer la pluralité des opinions, que tous les avis soient entendus. Je ne sélectionne pas les auditionnés en fonction de leur poids ou de leur nombre, mais sur des arguments de fond, et je n'ai pas l'impression que les adversaires à ce projet en aient. Comme l'UMP, ils sont dans la posture. » Pour Henri Joyeux, le président de Familles de France, là est tout le problème : « Les auditions parlementaires sont précisément faites pour que le législateur puisse se faire son opinion en entendant les arguments de tous. En refusant de nous recevoir, le rapporteur sélectionne les arguments qu'il veut entendre et signifie donc que le débat est clos... avant même d'avoir commencé. »

 ***






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire