vendredi 20 mai 2011

Les Journées Mondiales de la Jeunesse : Christine Tougne témoigne. "Les jeunes ont besoin d'évènements forts servant de repères dans leur vie."


 Christine Tougne fait partager aux AFC son témoignage sur les JMJ de Madrid. Christine est investie au diocèse d'Auch et est  coordinatrice des JMJ où elle accompagnera en août des jeunes gersois. Christine faisait partie des animatrices qui ont accompagné 250 collégiens à Paris pour un pèlerinage diocésain durant les vacances de Pâques. Elle est responsable des aumôneries de l'enseignement public du secteur Auch/Fezensac.


"Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont un rassemblement de jeunes du monde entier autour de notre Saint Père le Pape. Elles ont commencé en 1984 sur une idée du pape Jean Paul II qui voulait une nouvelle proposition pour les jeunes chrétiens. Elles ont lieu tous les trois ans. Cette année c’est à Madrid. Le thème est  « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi » (cf. Colossiens 2:7). Trois millions de jeunes sont attendus cette année du 10 au 22 Août.
Dans le Gers, Une cinquantaine de jeunes entre 16 et 30 ans y participent. Ils se sont rassemblés début Octobre pour étudier la lettre de Benoît XVI adressée aux jeunes chrétiens. Ils se retrouveront les 2 et 3 Juillet à l’Abbaye de Boulaur pour souder le groupe et préparer le cheminement spirituel que représentent les JMJ. Dans le diocèse, des ventes, des concerts et des petits travaux sont organisés afin de diminuer le coût du voyage. Les 5 premiers jours se dérouleront dans le diocèse d’accueil de Séville pour aller à la rencontre des jeunes chrétiens espagnols et s’immerger dans la culture andalouse.
Puisqu’il s’agit de ma première participation aux JMJ, je ne peux malheureusement pas vous en parler aux travers de mon vécu, mais je peux néanmoins vous faire part de mes attentes et de ce que représentent pour moi les JMJ.  Il s’agit en premier lieu d’un échange culturel et spirituel permettant de partager des expériences différentes, élargissant ainsi nos esprits (parfois quelque peu étriqués) sur l’Eglise et son universalité. C’est aussi un moyen de quitter notre quotidien quelque peu matérialiste pour nous recentrer sur les choses essentielles de la vie. Laisser quelques temps notre travail, nos études et nos soucis quotidiens de côté nous permet de mieux percevoir la présence de Dieu dans nos cœurs. Faire cela avec des milliers d’autres jeunes en la présence de notre Très Saint Père constitue une expérience unique qui renforcera la foi des jeunes et constituera un point d’ancrage spirituel  important pour leur vie au sein de l’Eglise.
Une de mes motivations est de participer à la construction spirituelle des jeunes, car il ne faut pas oublier qu’ils sont l’avenir de l’Eglise. Le fait de vivre cet évènement fort en présence d’autres jeunes leur permettra de renforcer leur foi, de s’affirmer, et de se rendre compte que l’Eglise est vivante et qu’ils en forment les briques. Les jeunes ont souvent besoin d’évènements forts servant de repère dans leur vie. Même si l’euphorie de l’évènement finira par retomber peu à peu, le souvenir de ces moments riches restera en eux. Ma crainte est qu’un ou plusieurs des participants ne se retrouvent pas dans cet évènement"

Christine TOUGNE

La préparation des JMJ fait l'objet d'un week-end avec les jeunes à l'Abbaye de Boulaur du samedi 2 Juillet à 16 h 00 au dimanche 3 juillet 12 H 00 - contact : ctougne@gmail.com
au programme : déroulement et présentation des JMJ, lecture de la lettre du Pape et partages, 
dîner, (prévoir pique nique) , veillée, messe.  Abbaye de Boulaur, Au Village, 32450 Boulaur.

lundi 9 mai 2011

Projet de bioéthique :

ALERTONS NOS PARLEMENTAIRES !

Le projet de loi bioéthique arrive en 2ème lecture à l’Assemblée nationale.
Le Sénat a introduit une grave disposition : le droit d’accès aux techniques artificielles de procréation pour les femmes homosexuelles.
De fortes oppositions se manifestent au sein du Gouvernement et notre mobilisation peut changer la donne.
Soutenez de toute urgence la pétition « sauvegardons les droits des enfants ».
- Signez en ligne en cliquant ici : je signe la pétition
- Diffusez largement cette alerte en trouvant dans tous les départements le plus grand nombre de soutiens possible.
Nous la remettrons aux députés dans chaque département, dès le vendredi 20 mai avant le début des débats


Bioéthique - 23 mai 2011

"Un recul de la civilisation !"

A la veille du nouvel examen du projet de loi de Bioéthique à l'Assemblée Nationale, le cardinal André Vingt-Trois, président de la conférence des évêques France, souhaite alerter les Français et les parlementaires sur la gravité des options retenues par le texte dans sa version actuelle et les risques majeurs qui pourraient en découler pour notre société et l'avenir de l'homme.
andre_vingt-trois La révision de la loi de bioéthique a été préparée par un vaste débat national avec les États Généraux et les nombreuses contributions qui ont jalonné le parcours. Ce long processus aboutissait à des positions relativement équilibrées dont le vote des députés en première lecture était le reflet. Si tant de personnes se sont impliquées avec conviction dans ce débat, c'est sans doute parce que nous percevons bien que, par le biais de décisions apparemment techniques, s'exprime un choix de civilisation. Vers quelle société voulons-nous progresser ?

Malheureusement, si les modifications introduites dans le projet de loi par le Sénat étaient entérinées par l'Assemblée Nationale, une certaine conception de l'être humain serait très gravement compromise.

En effet, la levée de l'interdiction habituelle des recherches provoquant la destruction des embryons humains ouvrirait largement le champ à une instrumentalisation de l'être humain, au moment même où la Commission européenne travaille à la protection des embryons des animaux, ce qui constitue un sinistre paradoxe ! Est-il besoin de rappeler que les résultats scientifiques enregistrés à ce jour devraient plutôt stimuler d'autres pistes de recherche aujourd'hui moins encouragées bien que leur efficacité soit vérifiée ? Autre paradoxe étonnant ! Faut-il donc imaginer que des lobbies économiques évaluent que la recherche sur l'être humain est plus rapide et moins coûteuse que les expérimentations animales ? Où irions-nous avec ces seules évaluations ? N'y a-t-il pas d'évaluation éthique de la recherche ?

De plus, la systématisation juridique du diagnostic prénatal nous conduirait inévitablement à un eugénisme d'Etat. Quel message adresserions-nous ainsi aux personnes handicapées que nous affirmons vouloir respecter et intégrer dans la société ? Quel signal donnerions-nous à leurs familles ? Leur dirons-nous que la solution idéale eut été que leurs enfants n'aient pas vu le jour ? Et pourquoi ne pas consacrer les sommes considérables que l'on engloutirait dans ce dépistage systématique pour financer la recherche, en particulier concernant la trisomie 21 ?

Ces questions seront sans doute évitées dans la prochaine campagne électorale. Pourtant, des réponses que nous y apportons aujourd'hui, dépend le type de société que nous préparons pour nos enfants et vers lequel nous serons acheminés. Les plus faibles et les plus vulnérables y auront-ils encore leur place ? Le respect inconditionnel de l'être humain vaut mieux que des démissions peu réfléchies et peu courageuses qui font reculer notre civilisation en la poussant vers des choix extrêmes.

Le lundi 23 mai 2011 (source : Église Catholique)